Des Balades et des Séjours naturalistes dans La NATURE afin de se connecter ou de se reconnecter à elle, tout en la découvrant et en s'émerveillant de ses richesses ! Des Sorties réservées aux photographes de Nature pour faire des clichés d'espèces particulièrement intéressantes. Mais également la possibilité de venir chez vous faire un état des lieux et des préconisations pour favoriser la Biodiversité dans votre jardin et des conseils pour créer un potager en permaculture. Sans oublier l'organisation d'Ateliers afin d'apprendre à fabriquer soi-même les produits du quotidien les plus essentiels à base d'ingrédients naturels et biologiques, plus sains pour notre santé et celle de notre environnement.
23 Mars 2017
En ce dimanche, veille de Printemps, notre petit groupe est parti sac au dos et jumelles au cou à la découverte de la Nature et avec pour objectif de tenter d’observer 3 espèces typiques de nos campagnes : les Pics épeiche, vert et noir !
Bien entendu, nous nous sommes intéressés à tout ce que nous avons croisé et pu observer et pas seulement à ces 3 espèces d’oiseaux. Nous avons par exemple trouvé des indices de présences de Sangliers : souilles (lieux où ils se roulent dans la boue pour se débarrasser des parasites) et à leur proximité immédiate arbres contre lesquels ils se frottent ensuite (le bas des troncs est couvert de boue), empreintes lorsque le sol est mou. Quelques empreintes de Chevreuils et de Blaireaux, mais également de chiens furent trouvées au cours de la journée.
Les principaux indices de présence de Pics sont des troncs d’arbres morts (sur pieds ou couchés) criblés de trous, qu’ils pratiquent avec leurs becs puissants et adaptés à cette tâche, afin d’attraper les larves d’insectes xylophages dont ils raffolent et qui décomposent les troncs en se nourrissant de bois. De très nombreux Peupliers, parasités par une grande quantité de Gui, et n’y ayant pas survécus, sont visiblement une grande source de nourriture pour nos amis les Pics, au vu des nombreux trous pratiqués dans les troncs, dont certains visiblement pour tenir lieu de « loges » (nids creusés dans les troncs pour élever les jeunes).
Alors que nous explorions les environs de cet endroit visiblement propice, identifiant quelques plantes au passage, parlant du mode d’expansion du Gui, de la stratégie mise en place par cette plante pour répandre ses graines à l’aide de certains oiseaux, le rire sonore d’un Pic se fit entendre à de nombreuses reprises, bien que l’oiseau en question, reste invisible à nos yeux… comme une provocation, nous laissant dans le doute sur son identité : Pic vert ou noir ? Les autres cris ne pouvant être confondus, seul le rire de l’une et de l’autre espèce étant assez proches.
Alors que nous explorions les environs de cet endroit visiblement propice, identifiant quelques plantes au passage, parlant du mode d’expansion du Gui, de la stratégie mise en place par cette plante pour répandre ses graines à l’aide de certains oiseaux, le rire sonore d’un Pic se fit entendre à de nombreuses reprises, bien que l’oiseau en question, reste invisible à nos yeux… comme une provocation, nous laissant dans le doute sur son identité : Pic vert ou noir ? Les autres cris ne pouvant être confondus, seul le rire de l’une et de l’autre espèce étant assez proches.
L’approche du Printemps était bien visible aussi avec les première plantes en fleurs, telles que le Buis, le gaillet croisette, les Pissenlits, la Pulmonaire et le Laurier sauce, dont certaines faisaient le bonheur des abeilles domestiques et sauvages et de tous les autres pollinisateurs, butinant et volant de l’une à l’autre inlassablement.
Cette zone humide étant parsemée d’une grande quantité de pousses Prêles, fut évoquée l’idée de revenir en récolter dans les zones préservées en fin de journée, car c’est une plante délicieuse en omelette.
Alors que nous prenions le temps d’observer aux jumelles les troncs de Peupliers morts encore debout et perforés par les Pics, un « pik pik piik pik… » se fit entendre et, oh merveille, un joli Pic épeiche vint se poser en haut d’un tronc pour y chercher sa pitance en larves d’insectes hyper nutritives ! Si l’observation ne fut pas longue, elle nous enchanta cependant car tant espérée et bienvenue.
Encore un peu de botanisation en traversant une prairie comportant de très nombreuses rosettes de feuilles d’orchidées, parfois serrées par dizaines les unes contre les autres, nous donnant envie de repasser par là dans quelques semaines pour admirer le tableau de leur floraison et y découvrir les différentes espèces présentes.
Après une pause déjeuner sur un banc et une passionnante discussion, nous voilà reparties en exploration dans un autre vallon, accompagnées désormais par un Soleil que nous n’osions espérer.
Les haies de Prunelliers en fleurs, les nombreux papillons en vol on en plein butinage, tels que Aurore, Paon de jour et Robert-le-diable, les jolies Cardamines des prés et les lumineuses Ficaires en fleurs, les chants des mésanges, des Pinsons des arbres et des Pouillots véloces… les prémices du merveilleux Printemps enchantèrent tous nos sens !
En parcourant un grand bois, comportant de très nombreux troncs d’arbres morts abandonnés, nous permirent d’observer de d’innombrables indices de présence de Pics, plus ou moins anciens. Les troncs se désagrégeant au sol étant particulièrement attractifs pour les grands (comme des Corneilles) et étonnants Pics noirs.
Nous avons bien entendu évoqué la vie de nos 3 espèces de Pics, leur alimentation, leur reproduction, leurs cris et chants, les milieux qu’ils affectionnent. Un Pic épeiche s’est fait entendre à plusieurs reprises, et nous avons même entendu tambouriner, mais trop loin pour avoir une chance d’observer l’individu en train de marquer son territoire, même avec nos jumelles.
Nous nous sommes régalés en découvrant de petites merveilles méconnues telles que la Lathrée clandestine (plante qui se nourrit en parasitant les racines de Saule, Peuplier, Aulne, etc… aux couleurs contrastées de blanc pu ou crémeux et de violet profond et brillant, mais également devant les minuscules fleurs du Fragon petit houx, dissimulées sous les imitations de feuilles. Un petit pied de Fragon couvert de 37 baies nous a semblé bien parti pour remporter le record du plus grand nombre de fruits par pied pour son espèce !
Feuille de Lierre grimpant d'une couleur original, Cardamines des prés en fleurs, jeunes feuilles de Chèvrefeuille et gland de Chêne préparant un bébé arbre
C’est peu de temps avent de sortir du bois, après de nombreuses recherches, que nous avons enfin trouvé, visiblement attaqué très fraîchement par le fameux Pic noir, un tronc couché avec des grands éclats de bois morts détachés par le puissant bec (qui repousse en continu afin de compenser l’usure due à la puissance déployée par ce « marteau-piqueur » à plumes. Mais d’oiseau point… un peu déçues car nous espérions tant pouvoir l’admirer et entendre son puissant cri ressemblant à une trompette lorsqu’il est posé ou le son de grelot qu’il produit en volant.
Pied de fragon petit houx pour le Livre des Records du nombre de baies, marquages territorial de Renard sur tronc d'arbre mort et autre tronc désintégré fraîchement par un Pic noir !
Un mignon et minuscule Troglodytte nous fit profiter de son petit festival, chant et cri de mitraillettes, nous contournant à quelques mètres à peine alors que nous étions assises à l’affût. Les Sitelles torchepot et les Grimpereaux des bois, ainsi que quelques Roitelets à triple bandeau vinrent compléter le tableau avifaunistique de cette belle après-midi, nous récompensant de notre Amour de la Nature, de notre patiente recherche et de notre respect du vivant !
Peuplerai sur fond de Prunelliers en fleurs, pousses stérile et fertile de Prêle, et toute première fleur de Plantain lancéolé